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Battre aux rythmes de la ville

Décontracter la ville

imaginons ensemble un urbanisme des rythmes et de nouvelles chorégraphies territoriales

Dans un contexte de tensions - sociétales, climatiques, sanitaires - et alors que l’actualité nous impose ses fréquences de couvre-feux, il est nécessaire de retrouver la clé des temps afin de désaturer la ville. Car, bien plus que les reconfigurations spatiales, c’est le temps qui offre la matière nécessaire pour cela. Une rythmologie pour la fabrique urbaine et pour l'émancipation citoyenne.

Le court terme hurlant ne peut occulter le long terme silencieux.
Edgar Pisani

Une majorité de la population mondiale habite désormais dans des villes. Elles sont espaces, voire « espèces d’espaces »1 quand elles s’étalent sans lieu ni borne. On oublie parfois qu’elles sont aussi flux et temporalités. Le temps, « signification que les collectivités humaines ont donné au changement2 », est pourtant une clé d’entrée essentielle pour la compréhension et la gestion des sociétés et un enjeu collectif majeur pour les hommes, les organisations et les territoires qui vivent, désormais à différents rythmes. « Battre au rythme de la ville » ne consiste ni à suivre le tempo effréné de nos établissements urbains, ni à imposer une cadence unique à la population, mais plutôt à chercher la conciliation des temps individuels et collectifs, à imaginer ensemble les pistes d’un nouvel urbanisme et les chorégraphies associées. Nous pensons que l’ouverture d’une approche rythmique croisant le temps, les systèmes productifs et l’espace peut nous permettre de définir une approche plus équilibrée et plus souple de la ville et de l’urbanité.

Plongés dans nos quotidiens, enfermés dans nos routines, occupés que nous sommes à tenir ensemble les fils de nos vies complexes et fragmentées, nous oublions parfois que la ville change. Obnubilés par les moyennes et la stabilité, nous oublions que nos agglomérations ne sont pas des structures figées, mais des systèmes complexes en mutation rapide. À différentes échelles, des changements perpétuels modifient la matérialité urbaine, affectent l'espace économique, social et politico-administratif. La vie sociale s’écoule pourtant dans des temps multiples, toujours divergents, souvent contradictoires, et dont l’unification relative est difficile. La ville tout entière est un univers éphémère, fragile et fugitif, un labyrinthe qui évolue selon des rythmes quotidiens, hebdomadaires, mensuels, saisonniers ou séculaires, mais aussi en fonction d’évènements, d’accidents et d’usages difficiles à articuler. Elle n’est pas identique le matin, l’après-midi, le soir, la nuit, en semaine ou le week-end, en été ou en hiver. Cette organisation spatio-temporelle participe de l’identité de nos cités, de leur culture et de leur singularité.

Les aménageurs ont souvent aménagé l’espace pour gagner du temps – à l’image de la construction des réseaux à grande vitesse – mais se sont moins intéressés à la manière de gagner de l’espace en jouant avec le temps.

Les chercheurs et les aménageurs eux-mêmes ont pourtant longtemps réfléchi à la ville 16 heures sur 24, 6 jours sur 7, une sorte de ville « moyenne » et « climatisée », oubliant les saisons, cherchant à échapper aux rythmes de dame nature ou ignorant au contraire qu’il y avait désormais une vie après le jour dans les métropoles. Les aménageurs ont souvent aménagé l’espace pour gagner du temps – à l’image de la construction des réseaux à grande vitesse – mais se sont moins intéressés à la manière de gagner de l’espace en jouant avec le temps. Dans la recherche, le déploiement d’une réflexion sur l’espace et sur le temps a pourtant intéressé très tôt les tenants de la Time Geography surtout centrés sur les parcours personnels. Il a fallu attendre les années 90 pour que les chercheurs s’intéressent à l’architecture des temps3 et développent de nouvelles approches chronotopiques4 en s’impliquant notamment dans les premières « politiques temporelles » déployées dans quelques villes et territoires.

Les grands temps sociaux qui scandaient la vie collective s’étiolent et les rythmes s’individualisent.

Mais les temps changent et obligent à changer de regard et d’outils. Dans les sociétés urbaines, nos rythmes ont éclaté, se sont diversifiés. La ville « lieu de maximisation des interactions5 » s’est étalée et peine désormais à synchroniser des individus hypermodernes, instables et prétendument ubiquistes. Nous habitons parfois les mêmes villes, travaillons dans les mêmes organisations, vivons dans les mêmes appartements et nous nous croisons de moins en moins, faute d’avoir les mêmes horaires. Les grands temps sociaux qui scandaient la vie collective s’étiolent et les rythmes s’individualisent.

Les moments d’arrêt (nuit, dimanche, repas…) sont peu à peu colonisés par les activités. La nuit est réduite à trois ou quatre heures dans la vie de nos métropoles6. Le samedi est désormais un jour travaillé et le dimanche est sous pression avec l’ouverture des services et le développement du travail. Le temps des repas a diminué de moitié en vingt ans. Le capitalisme accéléré entre en conflit avec le tempo nécessairement plus lent des politiques démocratiques7. Les conflits d’usage qui portaient traditionnellement sur l’affectation de l’espace, concernent également l’occupation du temps et la gestion des rythmes urbains. Le temps mondial en continu de l’économie et des réseaux entre en conflit avec les rythmes circadiens de nos organismes humains et de nos villes.

Face à l’éclatement des espaces, des temps et des mobilités, on cherche de nouveaux temps sociaux où « faire » ville, organisation ou territoire.

Les mutations spatio-temporelles déstabilisent les territoires, les communautés et les individus qui tentent de s’adapter. Certains lâchent prise alors que d’autres décident de changer de vie. D’autres encore tentent de faire baisser la pression en s’adonnant à des loisirs plus lents : marche, yoga, croisière ou méditation. L’effacement progressif de l’unité de temps, de lieu et d’action des institutions entraîne de nouvelles hybridations8, l’apparition d’arrangements, assemblages et configurations temporaires portés par différents acteurs, dont les artistes et les habitants. Face à l’éclatement des espaces, des temps et des mobilités, on cherche de nouveaux temps sociaux où « faire » ville, organisation ou territoire. Les rencontres, fêtes et rassemblements se multiplient, du plus petit des vides greniers à la fête des lumières. Développement des événements urbains (nuits blanches, fête des lumières…), explosion des formes d’habitats précaires (campements, bidonvilles…) ou encore mobilisations qui s’approprient l’espace public (Occupy Walt Street, ZAD, Nuits debouts, ronds-points des gilets jaunes…) ont participé à l’émergence de la figure de la « ville malléable », adaptable et réversible9.

L’approche temporelle et rythmique est une nécessité face aux défis économiques, sociaux, culturels et environnementaux.

À l’échelle des territoires, en Italie d’abord puis en France et en Allemagne, se sont mises en place des structures - plateformes d’observation, de sensibilisation, de dialogue, d’échange et d’expérimentation - qui ont tenté de porter ces approches temporelles. Sans beaucoup de moyens, ces bureaux, agences ou maison des temps, ont proposé de nouvelles cartographies spatio-temporelles, expérimenté de nouveaux horaires d’ouverture des services publics, des transports, imaginé des événements nocturnes, participant à la mise en débats de questions comme celles de la nuit ou du dimanche dans un souci d’amélioration de la qualité de la vie.

L’approche temporelle et rythmique est une nécessité face aux défis économiques, sociaux, culturels et environnementaux. Comment se synchroniser ? Comment limiter l’étalement urbain, réduire les déplacements et les coûts économiques, sociaux et environnementaux de l’urbanisation, répondre aux besoins des citoyens tout au long du cycle de vie, maintenir une diversité d’activités, de populations et de services en proximité tout en continuant à construire des bâtiments et quartiers monofonctionnels et mono-chroniques en périphérie et utilisés quelques heures par jour, quelques jours par semaine ou quelques semaines dans l’année ? Comment répondre aux besoins évolutifs des résidents tout au long de la journée, de la semaine, de l’année et de la vie ? Comment trouver de l’espace dans des métropoles réputées saturées. Comment articuler les bons rythmes individuels et collectifs, les rythmes de la ville et ceux longtemps oubliés du vivant ?

Penser un urbanisme et une politique des rythmes est une manière de « décontracter la ville » au sens de « faire cesser son état de tension », de la laisser respirer dans la pluralité de ses pulsations et le respect de chacun.

Le rythme qui nous intéresse ici n’est pas seulement une mesure. Il est « manière de fluer »10 dans une société « liquide »11, tentative d’articulation entre espace et temps, forme instable de nos agencements multiscalaires, mais aussi intégration des sens, des ressentis et du bien-être dans nos réflexions sur le buen vivir. Il est aussi une invitation à penser le mouvement, la respiration et le temporaire, besoin d’articuler ordre et désordre, appel à imaginer un urbanisme des rythmes, des politiques des rythmes et de nouvelles chorégraphies urbaines loin des réponses binaires entre lenteur ou vitesse, ordre ou désordre, ouverture ou fermeture. Il s’agit aussi d’imaginer ensemble de nouveaux agencements spatio-temporels, d’autres synchronisations, de bons rythmes ou « eurythmie » et une manière de concilier différents rythmes pour « vivre ensemble » dans la cité : l’idiorythmie12. Penser un urbanisme et une politique des rythmes est une manière de « décontracter la ville » au sens de « faire cesser son état de tension »13, de la laisser respirer dans la pluralité de ses pulsations et le respect de chacun.

Ce changement oblige les acteurs de la fabrique de la ville à travailler sur la modularité et la polyvalence des espaces publics, des locaux, des bâtiments et des quartiers pour des usages et usagers multiples.

Une partie de la réponse aux problèmes de l’étalement urbain et de la dilution réside dans l’intensification de l’usage simultané et alternatif des bâtiments, en jouant sur la multiplication du nombre de fonctions sur un même espace (mixité, cohabitation, hybridation) et dans le temps par rotation des activités dans la journée, la semaine ou l’année. Il s’agit d’assurer le passage d’une approche en termes de zoning et de spécialisation des espaces à une approche en termes de mixité des usages et des fonctions, de polyvalence et d’hybridation des espaces et des temps. Ce changement oblige les acteurs de la fabrique de la ville à travailler sur la modularité et la polyvalence des espaces publics, des locaux, des bâtiments et des quartiers pour des usages et usagers multiples. La proposition nous invite à définir de nouvelles règles d’occupation temporaires et d’usages chronotopiques et une « intelligence collective ».

La clé des temps et des rythmes est également une formidable opportunité pour la co-construction de nos villes avec les habitants.

À une autre échelle, l’approche permet également de travailler en intégrant la possibilité d’une utilisation future pour d’autres populations et usages, une forme de réversibilité qui assure une mutation plus rapide lors de leur libération. La malléabilité, la polyvalence la modularité des espaces publics, des appartements, des bâtiments, des quartiers au fil des heures, des jours, des semaines, des saisons et davantage, sont des pistes à creuser pour accroître l’offre urbaine potentielle, favoriser la ville compacte des courtes distances, maintenir l’intensité urbaine et l’urbanité.

Enfin, la clé des temps et des rythmes est également une formidable opportunité pour la co-construction de nos villes avec les habitants. L’approche intéresse tout le monde car elle renvoie à l’humain, à des dimensions sensibles et à des questions de vie quotidienne. Elle répond à la demande des citoyens en termes de proximité, de participation, d’action concrète et d’amélioration de la qualité de la vie. Elle n’est pas de la compétence d’un acteur unique mais les concerne tous - publics et privés - à différentes échelles. Elle oblige au partenariat et à l’interdisciplinarité et apparaît comme une source d’innovation.

Malgré cet intérêt, il aura fallu la contrainte du confinement et du couvre-feu pour que nous prenions enfin conscience de la nécessité d’intégrer le temps et le rythme dans les réflexions collectives. Le premier confinement a imposé de nouvelles temporalités, de nouveaux rendez-vous et rituels - comme les applaudissements aux balcons à 20h00 - et tous ces autres moments sur les réseaux sociaux pour des échanges, des concerts ou des apéritifs à distance. Depuis le début de la pandémie, face à la pénurie de matériel et de place ou par peur de la contagion, la « saturation » s’est invitée au cœur des débats : celle des services de réanimation, celle des magasins, des bars, des restaurants.

Face aux contraintes en termes de distances physiques, lors du « déconfinement », l’adaptation est passée par un étalement des activités dans l’espace avec l’utilisation de l’extérieur, des espaces publics (rues, places, parcs…), par les établissements commerciaux comme ce fut le cas avec les terrasses des bars et restaurants. Dans de nombreuses villes, l’urbanisme « temporaire » et « tactique » s’est imposé, comme avec la mise en place de pistes cyclables. Ce rythme spatial est allé jusqu’à s’inscrire sur les trottoirs, les quais de gare ou les files d’attente sous forme de marquages au sol. Même si on en a beaucoup parlé, la solution qui consiste à étaler les activités dans le temps pour éviter l’agglutination des personnes au même moment et au même endroit - comme dans les transports aux heures de pointe – a été moins déployée que le télétravail. On aurait pourtant pu réduire les risques. Avec le couvre-feu et la réduction du temps de présence dans l’espace public, les autorités ont obligé les usagers à s’agglutiner en même temps, avant 18 heures, dans les commerces et les transports avec les risques que cela comporte.

Le rythme est tout à la fois rythme des corps, du langage, du social et du territoire soit autant d’éléments à articuler et à redéfinir dans la ville contemporaine. L’occasion est belle de reconquérir des marges de manœuvre et de reprendre en main notre futur autour de notions comme la qualité de la vie et le développement durable.

Au-delà de la crise sanitaire, l’intérêt de ces approches en termes de temps et de rythme est multiple. Ils ne sont de la compétence exclusive de personne et concernent tout le monde. Ils obligent au partenariat entre tous les acteurs et intègrent la dimension sensible à la réflexion. L’approche remet le citoyen au centre du débat, au croisement de quatre demandes fortes : la qualité de la vie quotidienne, la proximité, la convivialité et la démocratie participative. Démarche globale qui ne sépare plus la ville, l’entreprise et la population, elle permet d’envisager les outils d’une nouvelle gouvernance. Transversale par nature, elle nécessite la mise en place d’un processus de négociation en continu, à l’opposé d’une approche autoritaire imposée d’en haut.

La piste du temps et du rythme relance celle d’une « rythmanalyse » initiée par Gaston Bachelard14 et Henri Lefebvre15. Le rythme est tout à la fois rythme des corps, du langage, du social et du territoire soit autant d’éléments à articuler et à redéfinir dans la ville contemporaine. L’occasion est belle de reconquérir des marges de manœuvre et de reprendre en main notre futur autour de notions comme la qualité de la vie et le développement durable. La clé des temps peut composer avec les ressources fondamentales de l’énergie et de l’espace pour faire émerger une nouvelle organisation spatiale et fonctionnelle des métropoles, un urbanisme des rythmes qui permettent d’imaginer de nouvelles formes de régulation et de médiation.

La clé des temps et des rythmes permet de réfléchir aux risques de saturation de l’espace et du temps, de représenter ces agencements complexes, d’imaginer une possible respiration, des vides, des creux : des espace-temps potentiels pour l’innovation, l’imaginaire et l’émancipation citoyenne.

S’appuyant sur les pratiques spatio-temporelles et l’analyse de la vie quotidienne, l’approche rythmique permet de repérer les contraintes qui pèsent sur les individus, les organisations et les territoires et d’identifier les adaptations, les ajustements et arbitrages déployés. Dans l’aménagement et l’urbanisme, il s’agit bien de dépasser la seule « mesure » du phénomène pour aborder la « forme » à travers les « configurations spatio-temporelles », « l’expérience » et les rythmes « vécus ». La clé des temps et des rythmes permet de réfléchir aux risques de saturation16 de l’espace et du temps, de représenter ces agencements complexes, d’imaginer une possible respiration, des vides, des creux, des silences non immédiatement utilisables, des espace-temps non pleins, pour des appropriations futures : des espace-temps potentiels pour l’innovation, l’imaginaire et l’émancipation citoyenne. Les mesures prises récemment à Paris pour ouvrir les cours d’école pour qu’elles deviennent de nouveaux lieux de convivialité en dehors des temps scolaires, celles prises à Nantes par des entreprises qui mettent leurs bureaux à disposition des SDF la nuit ou à Vienne en Autriche où certains cafés accueillent des étudiants, sont quelques exemples encourageants qui vont dans le sens d’un urbanisme des rythmes et d’une ville malléable que nous appelons de nos vœux.

L’approche proposée doit s’adapter aux réalités locales et laisser une place à « l’improvisation » notamment dans sa dimension subversive et labyrinthique, à l’adaptation, à l’agilité, au rebond et à la plasticité. Cette souplesse des dispositifs et des agencements doit également s’accompagner d’un renforcement de principes comme « le droit à la ville »17 sans quoi, elle favoriserait le renforcement de processus de différenciation et d’inégalités. Enfin, le futur des relations entre temps, espace et habitants temporaires nécessite la définition de nouveaux « contrats de confiance » fussent-ils à durée limitée. Un peu d’air.


  1. Perec G., 1994, Espèces d’espaces, Paris, Galilée. 

  2. Tabboni S., 2006, Les Temps sociaux, Paris, Armand Colin. 

  3. Bonfiglioli S., 1990, L’architettura del tempo, Liguori Editore. 

  4. Drevon G., Gwiazdzinski L., Klein O., 2017, Chronotopies. Lecture et écriture des mondes en mouvement, Grenoble, Elya. 

  5. Claval P., 1982, La logique des villes. Essai d’urbanologie, Paris, LITEC. 

  6. Gwiazdzinski L., 2005, La nuit dernière frontière de la ville, La Tour d’Aigues, L’Aube. 

  7. Rosa H., 2010, Accélération. Une critique sociale du temps, Paris, La Découverte / Scheuerman W.E., 2004, Liberal Democraty and the Social Acceleration of Time, Johns Hopkins University press. 

  8. Gwiazdzinski L., 2015, L’hybridation des mondes, Grenoble, Elya 

  9. Gwiazdzinski L., 2007, « Redistribution des cartes dans la ville malléable », Espace populations sociétés, n° 2-3, pp.397-410. 

  10. Benveniste, E. 1974. Problèmes de linguistique générale, Paris, Gallimard. 

  11. Bauman Z., 2007, Le présent liquide. Peurs et obsession sécuritaire, Paris, Seuil. 

  12. Barthes R., 2002, Comment vivre ensemble. Cours et séminaires au Collège de France (1976-1977). Paris, Seuil. 

  13. cnrtl.fr 

  14. Bachelard, G., 1950, La dialectique de la durée, Paris, PUF. 

  15. Lefebvre H., 1992, Eléments de rythmanalyse, Paris, Syllepse. 

  16. Gwiazdzinski L. 2018, Les métropoles à l’épreuve de la saturation Pour une politique des rythmes in Lageira J., Lamarche-Vadel G., 2018, Appropriations créatives et critiques, Sesto San Giovanni, Mimesis, pp.99-123. 

  17. Lefebvre H., 1968, Le droit à la ville, Paris, Anthropos. 

Pour citer cet article

Luc Gwiazdzinski, « Décontracter la ville », Revue Sur-Mesure [En ligne], mis en ligne le 24/02/2021, URL : https://revuesurmesure.fr/contributions/decontracter-la-ville