Berlin, septembre 2017.
Il y a depuis la fin de la seconde guerre mondiale à Berlin une culture des espaces vides. Ces aires urbaines, laissées à l’abandon suite aux bombardements, oscillent entre ruines et friches. Elles font partie de la conception qu’ont les Berlinois du territoire.
Si avec la chute du mur, le mouvement d’appropriation des espaces vacants a été amplifié (clubs précaires, squats…), la ville se normalise aujourd’hui, alignant son approche du territoire sur les autres mégalopoles européennes.
Il n’en reste pas moins que Berlin demeure une ville de l’éphémère. Les clubs ferment du jour au lendemain, rouvrent ailleurs ou disparaissent, il en est de même des jardins urbains.
On en compte aujourd'hui plus d’une centaine actifs dans la ville. Cinq sont photographiés ici, chacun porteur d’une conception unique, dont la volonté de perdurer face à une certaine adversité semble être le principal trait commun.