C’est une rencontre sensible que j’ai effectuée avec la nature et les paysages de Lisbonne, de la plus petite herbe fragile, à l’imposant palmier luxuriant. Souhaitant jouer avec la perception et le ressenti dans un rapport intime et poétique, mon idée était de saisir subtilement les différentes présences de la végétation de la ville aux sept collines.
Volontairement, l’homme n’apparaît pas dans cette série, il est pourtant omniprésent, en ce qu’il norme, encadre, délaisse, apprivoise l’objet nature. Aussi, il est vivement recommandé de se défaire de sa carapace humaine pour se mettre à la hauteur des différents « protagonistes » de cette série.
C’est donc une balade lisboète que je vous propose, un moment d’observation et d’empathie en cinq temps, guidé par un langage muet et végétal.