Habiter, des désirs au projet
Les récentes crises migratoires et celles du logement nous rappellent ce que l’habitat a d’essentiel : offrir un abri, répondre à un besoin primaire de sécurité, construire une intimité. Mais d’autres dimensions (sociales, culturelles ou fonctionnelles) entrent en jeu. Elles donnent lieu à cette diversité de lieux de vie : de la métropole au village, de la tour au pavillon individuel, du quartier « populaire » à celui plus « bourgeois », en passant par le lotissement ou l’éco-quartier.
Désiré, choisi ou subi, notre « parcours résidentiel » influence nécessairement nos modes de vie.
Habiter : produit ou projet ? La réponse implique à la fois le choix du lieu d’habitation, de sa forme architecturale, de son mode de fabrication, de son statut juridique ou encore même de son prix. Elle demande aussi d'appréhender de nombreuses échelles géographiques, dans lesquelles s'inscrivent nos trajectoires résidentielles.
Qui habite ici, ou là ? Comment et pourquoi ? Du logement au quartier, tant de lieux habités révèlent de nouvelles formes de société et de sociabilité contemporaines.
Migrations, mobilités résidentielles, déplacements pendulaires... ces flux constituent des phénomènes complexes, aux motifs variables. Ils se traduisent dans l'urbanisation des territoires ; ils appellent des politiques publiques qui tentent d'orienter la répartition et l'accessibilité de l'offre en logements.
Ainsi, des tendances de fond en matière d’habitat se dessinent. Divers acteurs, privés ou publics, s'engagent et se saisissent de ces problématiques : partons à leur rencontre.